Francis Coullet

Francis est né à Salon de Provence le 12 aout 1949, d’Auguste et Anna COULLET Grand frère de Daniel et Louisette, petit-fils d’agriculteurs et fils de cheminot, il a passé son enfance et sa jeunesse à Miramas. Technicien agricole de formation, il commence à la chambre d’agriculture à Digne, qu’il quitte après son mariage en 1974, pour vivre en accord avec ses convictions écologiques à la ferme de la Thomassine à Manosque. En 1975, c’est l’emménagement dans la campagne de St Michel. La maison nécessite de nombreux travaux. De ses propres mains, il rend le bâti habitable, construit ajouts et dépendances et c’est cette maison qui a abrité notre enfance, nous les 3 enfants nés en 1976, 1978 et 1982. Après diverses activités, il s’installe à la fin des années 80 comme éleveur de lapins, dans des bâtiments et hangars d’élevage qu’il construit lui-même près de la maison. En 2007, il est contraint d’arrêter cette activité, et avec courage il transforme le bâtiment d’élevage en gîte, travail de longue haleine, opéré de bout en bout par lui-même. Ainsi il a passé sa vie à construire, aménager et façonner son environnement, même après son accident en 2018. Sa chute lui a laissé un handicap important et douloureux qui limitait les mouvements de son cou et entravait son quotidien. Souvent, il travaillait en chantant… Tout le répertoire de la chanson française y est passé ! En 2008 est arrivée sa première petite fille. Aujourd’hui 6 petits enfants l’entourent et garderont le souvenir de ce papy parfois silencieux mais toujours attentionné. La maison de Saint Michel c’est aussi son jardin, qu’il a aménagé tout au long des années, dans lequel il produisait de nombreux fruits et légumes, mais dans lequel aussi il cultivait ses fleurs pour le bonheur de les voir fleurir. Dans ce jardin nous avons chacun eu notre arbre fruitier, planté pour notre naissance. Dans ce jardin, il se ressourçait, il méditait, il se réfugiait, à l’abri de la cohue du monde, et parfois de la famille bruyante et agitée. C’est dans ce jardin que nous pourrons penser surement le mieux à lui car il l’a si bien connu. Papa, donne-moi encore un peu de ton courage et de ta loyauté. Donne-moi encore beaucoup de ta sagesse. Laisse nous tes éclats de rire, ton amour des enfants, des gens en général, des animaux, de la nature, du vivant !

Francis Coulet a été un de mes patients pendant une vingtaine d'années.Il a toujours été courageux pour supporter ses difficultés majeures de santé. Toutes mes condoléances

Francis tu nous a quitté et il va falloir du temps pour encaisser car cela sera un manque énorme pour tous malgré ta discrétion … j’ai voulu garder en mémoire de toi le repas familial de Noël tous ensemble( toi en train d’œuvrer en toute discrétion près de l’évier et moi t’aidant) Bien entendu je pourrais citer les partages que tu as eu avec Thomas Mikael et Julie ;la même écoute pour les trois …..sans oublier les conseils que tu as su me donner dans les moments difficiles …. Tu as été mon grand frère ( pas de garçon dans la famille proche…. Et dc tôt de notre père)Nous ferons une grande fête quand nous nous retrouverons tous merci pour tout

Heureuse Martine d'avoir pu te rencontrer pour une rééducation à Forcalquier avec Sylvie, notre kiné. Je t'adresse d'affectueuses pensées en cette période difficile. Amicalement, Nadine

Francis ! Tellement triste que tu sois parti si tôt. Tu fais partie de moi, car je te connais depuis mon enfance. Tu as toujours été un être mystérieux pour moi, car tu ne parlais pas beaucoup, mais tu délivrais plein d’amour brut avec plein de délicatesse ! Même pas eu le temps de t’amener Nesta que je comptais te présenter après le voyage en Tunisie… Bref, ainsi va la vie : les oiseaux de ton espèce s’en vont sans crier gare, comme ils ont vécu discrètement, mais totalement présents et engagés sans bruit, tout doucement en s’endormant. Je t’aimais beaucoup, cher Francis, repose tranquillement en paix. Sur Terre, il va y avoir du grabuge, et ce n'est peut-être pas si mal de se barrer. Plein de pensées, bisous et de câlins à ta famille qui, j’espère, ne sera jamais trop loin de ma route. Tina